Résumé des épisodes précédents

(Demain ne nous appartient pas encore, mais l’optimisme est de rigueur !)

 

Mme Galouzeau n’est pas parisienne : elle est arrivée dans le Midi dans les années 1980 et a fait toute sa carrière au CHU de Montpellier, avant de s’installer en août 2012 sur les hauteurs du Clap à Bouzigues, croisant à l’occasion les chasseurs de Montbazin venus d’au-delà de la carrière de Poussan et ses chèvres, au milieu des palmiers de François, et fréquentant divers Montbazinois de maintenant et d’avant.


« C’est ici que passera la déviation de Montbazin, à côté de l’enclos des machines agricoles : ça a été long, près de vingt ans » racontait déjà, en 2012, un des anciens propriétaires de la maison Pellet avenue de Villeveyrac et leur ami de jeunesse … Les fêtes, les parties de tennis sur le terrain de la tante Yvonne, le copain Michel retrouvé en 2017… les dîners du haut de l’avenue …


L’amitié n’est-elle pas un crime parfait ?!!! C’est sur les conseils de ses « amis » montbazinois que Mme Galouzeau, rassurée bien à tort par l’achat préalable de 3 lots par un jeune couple, acquiert en octobre 2017 l’autre moitié de la maison des descendants de Paulin CHARLES au N° 130 de l’avenue de Villeveyrac. Les vendeurs ont prétendu que le toit avait été intégralement refait il y a un peu plus de 10 ans ; elle devra la vie sauve à un projet de climatisation qui lui permettra de découvrir que la charpente était au bord de l’effondrement sur sa tête, ce que la vente avait caché… elle découvre aussi que les dégâts étaient visibles depuis l’appartement du jeune couple par une mezzanine cachée jusqu’alors….


1 er mars 2018 : 1 ère inondation des 2 magasins du rez-de-chaussée (dont T2 du 130), pas d’explication évidente (fonte des neiges ?)


Début 2019 : à la recherche de chats errants, découverte d’un fossé longeant le mur ouest de l’immeuble ; la mairie précise qu’il appartient à la copropriété du 130, mais la copropriété, défaillante, s’en désintéresse.


23 octobre 2019 : 2 ème inondation, massive cette fois-ci, 2 magasins du rez-de-chaussée. Cette inondation est immortalisée par une vidéo d’amateur :


https://www.youtube.com/watch?v=TEtKPop42Dk


Les eaux viennent en masse par le fossé latéral longeant à l’ouest le vieux mur Charles mais sont empêchées de s’écouler par un avaloir construit dans son alignement mais sous-dimensionné.

 

 

 

Le « poteau rose » du Chemin des Piochs est alors découvert !

 

Ces fameux amis de bon conseil reconnaissent alors être propriétaires d’un chemin non entretenu passant au nord des parcelles des riverains nord de l’avenue de Villeveyrac, le chemin des Piochs, et ils expliquent qu’il s’agit d’un chemin pluvial recevant toutes les eaux d’amont, et notamment des grandes parcelles agricoles longeant cette fameuse déviation. Et ils montreront à Mme Galouzeau ce petit chemin qui part de leur maison (avec leurs eaux de piscine ?) et longe au nord plantations, poulailler potager, avant de disparaître sous le garage du voisin au moyen d’une buse …


« Mon chemin m’a été volé depuis un bornage fait en 1991, je ne le savais pas » !!!!! « Il faut que tu me poursuives pour que j’aie un titre exécutoire pour pouvoir le remettre en état ». Mais le filou a été surpris racontant tout à un sien voisin chargé de surveiller quiconque s’aviserait d’aller sur son chemin … et il fera condamner Mme Galouzeau en appel en prétextant des troubles de mémoire du grand âge ! Calembredaines !

 

 

La vérité des faits

 

Ne sont mentionnés ici que les faits attestés par huissier et documents officiels

 

1- Le chemin des Piochs est bien le « petit chemin compris dans la vente » Molière-Reverbel de 1920, et les confronts cités dans l’acte sont bien ceux du chemin et non de la parcelle F214 qu’il desservait :

a. L’acte de vente Cayre-Delour concerne bien la partie ouest de la F213 Confront Planchon, qui confronte le chemin des Piochs au nord et Reverbel à l’ouest. F213 puis F69 puis F382 : c’est elle qui absorbera illégalement, en mars 1991, la partie du chemin des Piochs qui la longe au nord Bornage non publié donc non opposable aux tiers… Le rapport d’expertise judiciaire de 2017 sera fait par l’associé du signataire du bornage, pouvait-il le tirer d’ailleurs que de ses propres archives ? et pourquoi n’en montre-t-il que le haut ? le bas montre que le chemin des Piochs ne peut pas être le droit de passage au travers du clos Pellet AD65, à l’opposé des confronts de1920 !


b. L’acte de licitation-partage Gleize-Rouzier-Gaujoux cite également le chemin des Piochs comme confront nord, et comme confront est… le mur CHARLES : le fossé inondant appartient donc à l’actuelle AD55, et l’erreur cadastrale est manifeste : la maison Charles a été vendue avec son système d’auto-destruction ???!


c. Le chemin des Piochs est encore attesté jusqu’au cami d’Antonègre à l’est (Vente Fabre-Trouche et autres)

Il n’y a qu’un seul et unique chemin de la F193 Malabouche jusqu’au Cami d’Antonègre, le chemin des Piochs.
S’agissant d’un chemin pluvial, c’est l’eau qui dicte sa loi et il suit la pente sud des ruissellements de l’ancien Mont Valesque.
Le pluvial a organisé le parcellaire, il est aussi le chemin d’exploitation des parcelles enclavées.


Et la SAFER avait interdit de morceler et lotir la Garelle, ces terres argileuses cisaillant les maisons par retrait-gonflement
Le site de Louis Trouche l’explique parfaitement : https://chemin-exploitation-et-randonnee-montbazin.com/

2- Personne ne doit pouvoir rentrer sur le chemin des Piochs : personne ne doit découvrir les canalisations qui y sont cachées
(il n’a jamais été question de le remettre en état !, il s’agissait seulement d’instrumenter la justice pour gagner du temps)

 

a. Mail du 5 mai 2020 : « Tout le monde savait que le coin était inondable à cause des interventions sur le chemin des Piochs »


Merci les amis !

b. Mail du 29 mai 2020 : la SAM reconnaît qu’il y a un détournement des eaux du chemin des Piochs dans le fossé divisoire (Gaujoux donc), dont l’écoulement naturel historique se poursuivait jusqu’au cami d’Antonègre à l’est.

c. 15 mars 1991 : bornage illégal mais non publié de la F382 = privatisation à l’ouest (mais demeure le confront Malabouche, cf + loin)

 


Surprise de taille ! qui signe le document d’arpentage correspondant 367 Y ? l’acquéreur en 1991 de la maison Pellet !
Celui-même qui témoignait de son dévouement à la cause du contournement ouest …

d. 1991 et suivantes : modifications sans autorisation de la façade latérale du 140 av de Villeveyrac mentionnant un « ruisseau d’évacuation des EP -eaux pluviales- de la Garelle », au prétexte de bouches d’enfumage (quel humour !)…

e. 1992 : bornage se poursuivant au nord de la F213 Planchon : « ce fossé pluvial a pour objet l’écoulement des eaux nord et ouest »

f. Dans sa partie basse élargie entre 2 murs de pierres, privatisation à l’est par les terres rapportées ensevelissant les murs et construction d’un mur faisant barrage à tout accès au chemin, mais faisant aussi double obstacle à l’écoulement naturel des eaux vers le
cami d’Antonègre

g. Constat d’huissier du 6 décembre 2019 :

 

  • Il existe un canal empierré orientant les eaux du chemin des Piochs dans le fossé Gaujoux, aidé par les terres rapportées qui
    leur font barrage à l’est = ouvrage d’art aggravant une éventuelle servitude d’eaux pluviales
  • Les eaux traversent le magasin Galouzeau du nord au sud, accumulant les objets déplacés derrière le portail sur rue : comment un Expert en Technique du Bâtiment a-t-il pu faire gober à un magistrat que la voirie était en cause ???!
  • Un avaloir est construit dans l’alignement du fossé Gaujoux : 1. Avaloir inconnu à l’inventaire départemental (l’avenue de Villeveyrac était D5 avant de redevenir communale lors de la mise en fonction du contournement ouest, 2. Avaloir construit sans autorisation, 3. Avaloir non conforme, barrant l’écoulement du fossé nord de l’avenue par une dalle verticale obligeant les eaux à traverser dans une buse sous la chaussée vers le fossé sud : dérivation sous chaussée ayant stupéfié la brigade de gendarmerie … 4. Avaloir enfin obstructif, encombré par les réseaux d’assainissement (recevant les eaux pluviales ??? expliquant les débordements d’immondices lors de l’inondation ???).

 

h. Schéma directeur de gestion des eaux pluviales de la CCNBT, publié en février 2016 : le redimensionnement de cet avaloir était déjà jugé prioritaire ; le surlignement vert de la partie sud du fossé divisoire correspond sans doute à l’ancien passage piéton donnant accès aux terrains arrières, maintenant évidé sur presque 80 cm de profondeur. L’avaloir et la buse de traversée sous la chaussée sont occultés sur ce schéma de 2016. Ils le sont toujours sur les Documents Sogelink SAM et SUEZ de « Construire sans détruire »

 

Les collectivités territoriales et leurs opérateurs étaient au courant depuis longtemps !!! Silence assourdissant !

Que font l’officier de police municipale ? la police rurale ? la police des eaux ? les collectivités territoriales ? l’Etat ???
Etat de non droit ???

i. Photos aériennes et anciens relevés cadastraux : seul existe le passage entre les 2 immeubles des 140 et 130 -surlignage vert de la CCNBT 2016- = le fossé Gaujoux n’existait pas, il fait bien partie du système de drainage illégal des eaux nord et ouest de la Garelle !

 

j. Canalisations souterraines du chemin des Piochs :

 

  • Le permis de construire de l’AD11 montre une canalisation traversant le chemin des Piochs en direction du fossé Gaujoux ; il est probable qu’elle passe en profondeur dans ce fossé puis sous la buse traversant sous la chaussée, puisqu’il existe un double exutoire dans le fossé sud de l’avenue …

 

  • Mais surtout, il est maintenant avéré que le réseau d’irrigation BRL traverse la Garelle et vient buter sur le chemin des Piochs à la jonction entre confront Malabouche F193 et confront Planchon F213 / AD60, et, sur les clichés satellites Google Earth, de nombreuses bornes sont présentes dans la pointe est de l’AD66 : où vont donc les évacuations de ces réseaux d’irrigation agricole, si ce n’est dans le chemin des Piochs ??
La prochaine mise en eau de la tranche 2 du maillon Nord Gardiole d’AQUA DOMITIA (2022) va-t-elle provoquer
un tsunami sur le village en aval ???

MONTBAZINOIS, réveillez-vous !

 

Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le 1 er de nous 2 qui se taira …. ira en prison ???

Jeux de poker menteur et colin maillard

Non, c’est pas moi, c’est l’autre !

 

 

De mes proies, je serai la bonne âme à la trompeuse sollicitude … qu’elles ne soient dans l’effroi qu’à leur dernière heure !
De mes amis, je serai, à la face du monde, l’ennemi juré ; que nul ne puisse se douter de notre complicité …
Enfin, toujours par tiers et hommes de mains agirai, et commanditaire je resterai, tirant ficelles de marionnettes et bras armés !

 

 

Le grand jeu des propriétés partagées : à qui appartient le chemin des Piochs ?

 

1- Le petit chemin compris dans la vente de 1920 est bien le chemin des Piochs attesté de la F214 à l’Ouest à son issue Est sur le cami d’Antonègre.

L’absence de nomination et la formulation de cet acte de vente interrogent : y avait-il déjà volonté de « flouter » la réalité ?


Pourquoi « l’argent de la guerre » ?


L’acte Cayre-Delour permet d’affirmer que les confronts de l’acte sont bien celui du chemin, et de l’identifier formellement comme étant bien le chemin des Piochs, retrouvé dans les actes jusqu’au Cami d’Antonègre.

Cette hypothèse permet de montrer que le chemin des Piochs débute en fait à l’angle nord-ouest de la F214 devenue AD64, et longe toute la longueur de cette dernière au nord : c’est en effet le confront Malabouche F193 au nord.


Or celui-ci a disparu du cadastre du fait d’un échange entre riverains de ce qui est devenu la F445, bec nord-est de l’actuelle AD66 : acquis au cours du mariage, le tout début du chemin se dessine en effet, comme le montre sur le terrain son prétendu propriétaire, sur le bord inférieur sud de cette parcelle. Par cette acquisition de l’angle sud-ouest de la F193 Malabouche, les héritiers Reverbel ont ainsi renforcé leur droit de propriété sur le tout début du chemin. Lequel est dominé par des bornes d’irrigation (BRL ??).

Or, la donation-partage de 2004, si elle parle bien de la F445 sans en mentionner l’origine F193 Malabouche, ne fait aucune mention du chemin des Piochs : il devait disparaître dès 1991, il ne pouvait réapparaître dans la donation de 2004 ! Pour des troubles de mémoire du grand âge, ils ont été précoces, avant 60 ans, familiaux, et si peu évolutifs qu’ils ne peuvent que faire douter d’une démence neurologique au profit de la simulation psychiatrique …


Le chemin des Piochs appartient donc toujours aux héritiers Reverbel-Jeanjean, mais les vrais propriétaires sont les donataires nus-propriétaires, à savoir la génération suivante !

 

Quelle(s) transaction(s) financière(s) ont-elles pu récompenser tout ceci ???
Comment les vendeurs de la maison Charles ont-il pu, en effet, accepter l’inacceptable ?
Ce drainage illégal condamnant leur bien familial …
Comment peuvent-ils prétendre n’en rien savoir ? et leur notaire et voisine pas davantage ? 

 

2- Le chemin des Piochs peut-il appartenir à ceux qui l’ont privatisé à l’est par leurs terres rapportées et le mur qui en barrait l’accès par le cami d’Antonègre ?

Peut-on être propriétaire d’un chemin qui conduit chez quelqu’un d’autre ?

Un chemin d’exploitation pour les parcelles enclavées de l’ouest ?

Qui plus est en faisant obstruction à l’écoulement naturel historique des eaux d’ouest en est par l’action conjointe des terres rapportées et du mur barrant l’accès par le cami d’Antonègre ?

Si les actes sont pour la plupart illisibles, ne vendent-ils pas que des mentions cadastrales sans aucun repère ni confront, et l’actuelle AD11 ne fait-elle pas 275 m2 de plus que la somme des 3 parcelles mères ! de quoi vous mesurer un chemin des Piochs les séparant des riverains sud, non ?!

Comment un expert peut-il valider que les murs d’un tel chemin ne dépassent pas 50 cm de hauteur ? il suffit de creuser pour en retrouver toute la hauteur d’origine, ensevelie sous les terres rapportées qui cachent les canalisations souterraines sans doute ?


&


Cet expert aurait-il un lien avec les « régularisations foncières » du remaniement cadastral 607 E du 12.12.2011 ???


Pourquoi a-t-il omis à l’Est les riverains sud dont l’accès ne peut être que le chemin des Piochs, et qui pourraient avoir davantage de droits et titres sur la partie Est de ce chemin ?


Une autre hypothèse se fait jour : le chemin des Piochs s’arrêtait-il à la F205 qui incluait autrefois le terrain du 130 ?

Confront désigné Chambert pour son épouse Elisabeth Valesque ? du Mont Valesque ?…