C’EST AU MOMENT OU LA GOUTTE D’EAU FAIT DEBORDER LE VASE
QUE DEBUTENT LES CHANGEMENTS LES PLUS POSITIFS


L’EAU DICTE SA LOI

Les anciens savaient que l’eau dicte sa loi : elle avait creusé le petit chemin pluvial des Piochs pour suivre sa pente naturelle vers la Vène, permettant à tout le village d’exploiter les parcelles enclavées ou à d’autres de rejoindre le tennis de la tante sans passer par l’avenue de Villeveyrac.


La SAFER avait bien, pendant des années, interdit de morceler et lotir sur la Garelle : il suffit d’étudier les historiques parcellaires du service de la publicité foncière pour le constater.

Et la législation ne faiblit pas en la matière : les articles 640 et 641 du Code civil s’appliquent aussi aux collectivités territoriales, qui ont le devoir d’accueillir d’accueillir les eaux des fonds dominants, les eaux naturelles s’entend, pas celles aggravées de la main de l’homme, et il est parfaitement illégal d’orienter les eaux vers les maisons et terrains attenants d’autrui.


Où s’écoulent donc les eaux des réseaux d’irrigation BRL accordées en 2014 à une dizaine d’agriculteurs des terres d’amont nord-ouest ?


Pourquoi l’avenue de Villeveyrac n’a-t-elle qu’un fossé insuffisant à les accueillir ? ceci explique-t-il la condamnation des buses qui y déversaient les ruissellements des riverains nord ? le chemin des Piochs devait-il se substituer à ce fossé inexistant ? et aux bassins de rétention devant empêcher les eaux agricoles, engrais et pesticides inclus, d’envahir les fonds servants, les biens et les personnes, puis le bassin versant de la lagune de Thau et ses hippocampes et ses coquillages …


Citoyens militants d’Alternatiba Montbazin 2020, chantres de la Transition écologique, que votre silence est assourdissant !

Mais, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, qu’importe que ce soit l’homme ou la fonction, les aveux sont là …

Etait-il prévu que les acquéreurs de la maison Charles soient vite réduits au silence par l’écroulement prévu de sa charpente ?

Une tentative de crime presque parfait ??? en toute amitié, bien sûr, « c’est pour ton bien » !

« Personne dans le village n’aurait jamais acheté cette maison » : simple conversation privée …

Par contre : « Tout le monde savait que le coin était inondable à cause des interventions sur le chemin des Piochs », c’est un écrit valant aveu, dont la preuve a été sécurisée auprès de qui de droit… Que dire de plus ?

Dans la demande préalable de travaux de 1991 pour la maison du 140, le schéma ne mentionne-t-il pas « ruisseau d’évacuation des E.P. de la Garelle » ?? A l’état de simple projet et non d’existant ? (pour validation anticipée déguisée ??)

Un « ruisseau » que ne mentionne aucun des 3 actes notariés des immeubles de part et d’autre !…

Au 90 avenue de Villeveyrac, personne n’a jamais rien vu ni connu… Mémoire des hommes, la mémoire numérique de la classe 55 ne soulève-t-elle pas quelques doutes ?

Et ce bornage de 1992 fait suite à celui, « pour le moins étrange », du 15 mars 1991 :

Le signataire était-il le propriétaire foncier dans sa démarche d’appropriation du chemin des Piochs utile à l’écoulement des eaux de sa propre maison en aval ?


Etait-il l’adjoint au maire dévoué se préoccupant du transit de toutes les eaux d’amont ? ou le constructeur condamné d’un petit mur ayant fait
barrage aux eaux en question au point d’inonder les parcelles des fonds servants ?

A qui appartient cet ouvrage d’art, ce canal empierré qui détourne les eaux vers les fonds inférieurs, aggravant de la main de l’homme les
ruissellements de surface déjà aggravés par les eaux agricoles ??

Un ouvrage d’art que n’ont pris en compte aucun des deux experts intervenus sur les lieux … (le 2 ème protégeant le 1 er ???)

On comprend aisément que tout le monde se dispute pour ne plus en être propriétaire, la facture s’alourdit au fil du temps, au fil de l’eau…


Un bon carnet d’adresses y suffira-t-il ?


Et les héritiers vendeurs de la maison de leur ancêtre Paulin Charles, ancien maire de Montbazin, comment ont-ils pu affirmer lors de la vente qu’ils n’avaient jamais laissé se créer de servitude : sûrement par dévouement à l’intérêt public d’un officier de police municipale ? à l’encontre d’un secrétaire de mairie conscient des enjeux et s’obstinant à contrer le projet, hélas à son corps défendant ?

Un archéologue bien né n’aurait-il pas, en trois coups de pelle, démontré que les murets de pierre, destinés à maintenir les terres d’amont et canaliser les ruissellements pluviaux, ne font pas 50 cm de haut, il suffirait de creuser pour en retrouver la hauteur d’origine et prouver qu’il ne peut pas s’agir d’un autre chemin que le chemin pluvial des Piochs.

Terres rapportées faisant barrage illégal à l’écoulement historique des eaux du chemin des Piochs comme reconnu par le service de gestion des eaux de l’agglopole :

Terres rapportées cachant des canalisations souterraines traversant en profondeur vers le fossé de détournement vers l’avenue de Villeveyrac et traversant sous la chaussée, sous la dérivation de l’avaloir public ? Cette construction était-elle en bonne et due forme ???

Quelle est la part de l’homme privé ? celle du conseiller municipal ?

Que, surtout, ma main droite ignore ce que fait ma main gauche !…

La voirie était-elle adaptée aux ruissellements d’eaux de surface des fonds dominants au nord ?? NON !

Il suffit de revoir la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=TEtKPop42Dk pour n’avoir plus aucun doute sur le caractère obstructif de l’avaloir : les eaux venant du chemin des Piochs sont contraintes de refluer vers le nord et, ce faisant, traverser du nord au sud le rez-de-chaussée du 130…

Et c’est bien à ce titre que la Commune de Montbazin, propriétaire de l’avaloir obstructif, prise en la personne de son représentant légal le Maire, engage sa responsabilité pour avoir mis ou laissé mettre en place un réseau pluvial d’aval inadapté, sans en avoir informé le service départemental de la voirie alors en charge de la D5, et dont elle est maintenant propriétaire depuis l’ouverture de la déviation Ouest de Montbazin en février 2019.

Sa responsabilité est engagée au titre des articles suivants :

  • Au titre des articles 640 et suivants du code civil pour avoir fait, de la main de l’homme, obstruction à l’écoulement des eaux – fussent-elles illégales, le maire pouvait en faire son affaire, ayant également des pouvoirs de police municipale à divers titres
  • Et au titre de l’article R. 141-2 du code de la voirie routière En effet, conformément aux dispositions de cet article, la commune est tenue d’établir un profil en long et en travers des voies communales de manière à permettre l’écoulement des eaux pluviales de la plate-forme vers les fossés chargés de collecter ou d’infiltrer ces eaux. Cette responsabilité revient à la commune dans la mesure où l’article L. 2122-21 du code général des collectivités territoriales charge le maire de pourvoir aux mesures relatives à la voirie communale.


https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ161224515.html
Question écrite N 24515 de M. Jean Louis Masson / Réponse du Ministère de l’intérieur publiée dans le JO Sénat du 29/12/2016 – p 5651)

Que dire si, en outre, la commune avait fait du chemin des Piochs l’exutoire de toutes les eaux d’amont, lui conférant le rôle de supplétif à un fossé pluvial inexistant sur l’avenue, et à quel prix ? pour qui ? et au détriment des riverains d’aval ?! … Un grand projet d’aménagement foncier n’était-il pas de l’intérêt bien compris de tous, y compris les vendeurs de ce bien condamné de fait ?


Certains écoulements d’eaux pluviales n’étaient-ils pas branchés sur le réseau d’assainissement pouvant avoir été corrigés lors des travaux
constatés en 2020 ?

Comment expliquer en effet que, le 23 octobre 2019, aux branches et boues charriées depuis le chemin des Piochs, les plaques des réseaux
d’assainissement aient été soulevées par la violence des eaux, y ajoutant leurs immondices ..

FAUT-IL EN RAJOUTER ? LA COUPE N’EST-ELLE PAS DEJA PLEINE

ITE MISSA EST !


Après tout cela, se demande-t-on encore pourquoi cet avaloir n’a-t-il pas fait l’objet d’une plaque commémorative ornée d’un hippocampe : « Ici commence (-nt les pollutions de) la lagune de Thau ? et surtout d’une action pédagogique sur la nécessité de corriger les points noirs déjà prioritaires en 2016 ?

https://www.midilibre.fr/2020/02/28/sete-agglopole-pose-de-la-premiere-plaque-ici-commence-la-lagune-de-thau-a-meze,8762872.php


En août 2020, Montbazin, chantre de la Transition écologique, accueillait le Camp Climat Languedoc.
Ne pourrait-on pas faire nôtre le slogan d’Alternatiba :


CHANGEONS LE SYSTEME, PAS LE CLIMAT !


Pour que les discours ne restent pas que vaines promesses occultant les tristes réalités …

https://www.lamarseillaise.fr/environnement/camp-climat-donner-aux-citoyens-des-outils-pour-passer-a-l-action-XX8743462

Les amis de Bouzigues y sont parvenus à force de persévération :

ils ont pu faire annuler le projet d’un important lotissement du Moulin dont les réseaux d’évacuation devaient se brancher sur le prolongement d’un réseau d’eau pluvial .. qui n’existait pas !
https://www.lamarseillaise.fr/societe/bouzigues-coup-d-arret-au-projet-du-moulin-de-thau-EDLM027210

Et les Matellois viennent à leur tour, le 30 août dernier, de mater un système défaillant

11 sur 19 des conseillers municipaux ont démissionné pour sortir de l’impasse !
https://actu.fr/occitanie/les-matelles_34153/pres-de-montpellier-les-matelles-onze-elus-de-l-opposition-demissionnent_44478297.html


Qu’en sera-t-il des Montbazinois, lassés de voir leurs biens inondés et leurs maisons se fissurer au fil du temps, de l’eau, pour n’avoir pas écouté les expériences des anciens ?
&&&