L’ENVERS du DECOR
ou
« Omerta, mode d’emploi » … « Politique fiction » … « Anges de la Mort » ???
A tout Seigneur, tout honneur, Anne Roumanoff* l’avait rapidement croqué dans sa chronique du JDD le 2 février 2020, ce « prédateur charismatique » dont les actes terribles sont enrobés de paroles onctueuses et d’un silence à la fois menaçant et encourageant pour maintenir l’emprise. Il s’agissait bien sûr de donner quelques éclairages sur le fonctionnement de la loi du silence. « On le respecte, on le craint car … il a de l’entregent, il sait y faire pour nouer des amitiés avec les puissants ».
Il suffit de décrédibiliser la parole de la victime (« elle est folle », « c’est un enfant » … cette chronique s’inscrivait dans le contexte de la pédophilie) et l’institution étouffe l’affaire sous des promesses qui n’engagent que ceux qui les croient ?… « Cà ne recommencera pas, nous avons au CHSCT une Commission d’évaluation et de privation des risques psycho-sociaux » !…
Le groupe Technologia s’est fait une spécialité de ces modes de communication « paradoxale » devenus basiques d’abord dans la publicité, puis dans la propagande dont nos media, pieds et poings liés par leurs modes de financement, nous abreuvent quotidiennement, se jouant d’occulter certains dossiers pour en valoriser d’autres à outrance.
Entre neurosciences et psychanalyse -et c’est le sujet de ma prochaine conférence- comment se nouent ces modalités d’emprise qu’Yves Le Gallou décrit sous le terme de « moulag », ce goulag mental qui empêche le citoyen de penser par lui-même, sauf à voir se répéter, comme le nez au milieu de la figure, la trahison des mots par la réalité des actes.
*https://www.lejdd.fr/Anne-Roumanoff/omerta-mode-demploi-la-chronique-danne-roumanoff-3947017
Les étapes du harcèlement moral ont été très bien décrites et diffusées par le best-seller de Marie-France Hirigoyen ( Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien, Syros 1998), mais elles s’inscrivaient alors dans le cadre de relations toxiques dans le huis-clos du couple et des féminicides ou « suicides » familiaux.
Là, si le registre pervers narcissique reste la base de la réflexion, l’objectif en est public : la propagande vise à imposer, à ceux que l’on veut contrôler, la pensée qui lui permet d’adhérer « librement et sans contrainte » à l’idéologie dominante : c’est le socle de la servitude volontaire d’Aldoux Huxley par la civilisation des loisirs dans Le meilleur des mondes, paru en 1932.
La phase de séduction initiale -de mise en confiance peut-on aussi dire- est plus insidieuse, plus discrète, mais le masque charismatique demeure la figure centrale de l’opération : ceci explique l’infiltration des institutions à haute valeur morale ajoutée par ces personnalités en quête de cautionnement moral, voire d’identification fictive à la fonction occupée… églises, enseignement, politique …
Oh Bien, que de crimes on commet en ton nom !
Et elle ne va et ne peut jamais s’arrêter car elle entre dans le domaine public et doit maintenir cachée la réalité des faits. C’est une culture du secret, mais pas du secret de Polichinelle.
Le secret doit s’acheter, mais il n’est jamais vendu : il est octroyé comme un cadeau, un cadeau qui piège celui qui le reçoit et l’empêchera de se plaindre de ses conséquences. Ne dit-on pas que :
Les hommes ne déplorent-ils pas les effets dont ils chérissent les causes ?
Juste quelques exemples concrets :
▪ Les affiches vous le disent partout, le rêve est à portée de toutes les bourses sous des noms enchanteurs, le label « urbanisme durable » est de rigueur même s’il est traversé par un cours d’eau souvent à sec …. dévastateur lors des épisodes méditerranéens… Peu importe qu’une maison se soit déjà écroulée un peu plus haut, sapée dans ses fondations par les eaux, puisque les services de gestion des eaux viennent en nettoyer le lit à titre préventif. Mais que cela est bien dit dans les media : « La rivière se refait une beauté » et l’on organise des visites pour admirer la biodiversité de la ripisylve, passée du statut de « berge » à celui de lit de rivière… Inondations ? Territoire à haut risque d’inondation ? Chut, cela ne se dit pas, cela ferait chuter les ventes ! Inondations par ruissellements urbains ? Quel gros mot ! Encore une théorie du complot !?
C’était pourtant dans les promesses électorales de 2020…
▪ Qu’on se le dise, les réseaux d’irrigation agricole sont là pour vous sauver de la sécheresse, pas pour vous inonder ; ne demandez pas où vont leurs eaux puisqu’ils font de la prévention des inondations.
Il suffit de lire les professions de foi de certains élus pour se demander s’il ne faut pas interpréter à l’envers quand un spécialiste de la prévention des inondations s’avère être le propriétaire d’un chemin envoyant ses eaux inonder les biens d’autrui… et dans l’alignement d’un réseau d’irrigation dont le gestionnaire se dit lui-même impliqué aussi …. dans la prévention des inondations !
Pour couronner le tout, on fait du catastrophisme sur la sécheresse pour mieux vendre des inondations ?
Et Hop, les inondations ? connaît pas, il est pourtant difficile de les cacher sous le tapis ! Plus c’est gros, plus çà passe ???
Et l’on s’emploie partout à un activisme … à décrocher des médailles … tout en se défaussant du pire !…
Il semble que les choses se disent – l’électeur n’est pas aussi bête qu’il le laisse croire – mais en messes basses, pas au grand jour.
▪ Le lieu de culte serait-il, à son corps défendant, le temple de la théâtrocratie pharisienne ?
« Aimons-nous les uns les autres, mes biens chers frères.
Oublions le passé et embrassons-nous, tournés vers un avenir radieux ! »
Machiavélique manipulatrice de l’amnistie auto-proclamée, que personne ne soit dupe de cet angélisme démoniaque :
l’injonction d’annulation n’est jamais que demande d’impunité et permis de récidive…
▪ A l’église, et à côté des abus sexuels divers, la perversion se conjuguerait-elle au féminin ?
N’avons-nous pas nos Saintes Femmes de la Garelle connue pour les Piochs ?
Il faut savoir donner un peu pour recevoir beaucoup…
Cette logique implacable du don qui crée la dette, longuement étudiée en Afrique par l’anthropologue Marcel Mauss, cimente voire bétonne les inter-dépendances réciproques.
De l’Eglise à la cuisine, allez vous reprendrez bien un peu de soupe, une fois, deux fois … et un jour sera le bon… peut-être transmis par tiers ne sachant rien du poison …
« Anormalement normales, affectant des manières de mamie bourgeoise ou de pilier d’église pour dissimuler des machinations glaçantes » comme les décrivent les psychiatres, qu’il s’agisse de la bonne dame de Loudun, de la diabolique de Nancy, ou de la belle-mère d’un gendre trop curieux, toutes ont été des prisonnières modèles aux yeux du monde et des caïds dans l’intimité.
Ouvrez l’œil et le bon, tendez l’oreille et écoutez bien :
Tôt ou tard, leur froideur, un propos cynique, ou un regard meurtrier les révèleront…
MALGRE LES LUNETTES NOIRES qui cherchent à les cacher …
Les yeux ne sont-ils pas les fenêtres de l’âme ?
Car la méchanceté à ce point est tout un art, et en arrive à terroriser leur entourage, qui s’exécute sans demander son reste !
Surtout si la cuisine quotidienne n’inspire pas forcément confiance
si le poison remplace la force physique
● La relation perverse se nourrit en effet de partenariats toxiques :
A défaut de puissance physique, il faut donc un bras armé, quelqu’un qui puisse frapper dur physiquement mais cela ne se fait plus de nos temps, la violence physique est sévèrement réprimée, pas la violence psychique – si peu visible …
Agir par délégation, commanditer un acte sans le réaliser soi-même, n’est-ce pas la meilleure façon de ne pas être coupable ? L’intentionnalité est difficile à prouver.
Les partenariats, surnommés « flying monkeys » en anglais -singes volants- sont de 3 niveaux de conscience :
1. Un innocent qui, abusé dans sa confiance, fait ce qu’on lui présente comme un acte parfaitement autorisé
Comme par exemple détruire un mur illégal qui l’empêche de rentrer chez lui ?
2. Un influençable qui adhère à une fausse plainte : le pervers se présente toujours comme une victime de sa proie
L’amour est souvent confondu avec une relation d’emprise, l’influençable va « libérer » son pervers sans pouvoir se décoller de la plainte … Le « Papa -oui Maman- a dit que »…
Son profil « creux » en fait un être social d’apparence idéale, voire parfait, puisqu’il est toujours d’accord avec vous, n’ayant pas la possibilité d’avoir et d’exprimer une position personnelle … La confiance ne peut que s’installer, mais vite abusée.
Son contact avec la réalité peut ne passer que par la pensée de sa « conscience extérieure », son Jiminy cricket » – pas forcément gentil. Soumis dès la naissance aux exigences de son environnement familial, il n’a pas de pensée ni de volonté propres, il est donc condamné à être l’écho de l’autre … un parfait bras armé. Son credo : « Je suis gentil », « Je rends service à tout le monde »
Mais ce n’est qu’une apparence, puisqu’il est l’exécutant par excellence … et insoupçonnable puisque la gentillesse est sa défense : incapable de faire du mal à une mouche ??? pas si sûr !
A s’auréoler dans le miroir d’autrui, il en devient le Roi du Monde, vous lui devrez hommage … Sonnantes et trébuchantes !
Sa valeur n’a plus de limite et tout lui est dû !
3. Car, quand la technique est rodée et reproduite d’année en année, c’est que la stratégie est construite et intentionnelle, en toute conscience : nous arrivons alors dans le domaine du simulacre, et là, attention aux pulsions meurtrières qui s’exprimeront à l’occasion de rages narcissiques. Le fauve est alors lâché, même si Mr Hyde n’agit que dans l’obscurité…
Soyez vigilant : sa vanité le perdra, il ne peut s’empêcher de se glorifier de ses coups bas ….
La soumission fait l’acolyte parfait, et « Maman » en profite pour renforcer sa soumission avec son miel empoisonné, dans un savant mélange de proclamations amoureuses, brosse à reluire et menaces masquant mal la haine…
Car il a beau être grand et bel homme, bien membré de partout, sa virilité n’est pas au rendez-vous, pire, engluée dans la toile d’araignée, elle est châtrée !
Bref, passons… Comme dirait Anne Roumanoff, « leur intimité nous intéresse beaucoup, mais ne nous regarde pas ! »
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Il faut en effet le fréquenter régulièrement pour s’apercevoir que « rien ne tient », sa vérité n’est que celle de l’instant présent : il a pourtant une mémoire exceptionnelle, un peu comme « l’homme de Luria » qui pouvait se souvenir de tous les détails d’une rue parcourue, mais sans pouvoir en tirer la moindre analyse tant il était perdu dans les détails.
Cette mémoire d’éléphant est importante à connaître : ses vérités, « de l’instant présent », sont des mystifications permanentes auxquels il est capable de croire ; l’art de mentir consiste toujours à mêler le faux au vrai pour lui donner de la « vraie-semblance ». Mais, au fil du temps, les contextes changent, et l’on se rend alors compte de la grande versatilité de ses versions successives, toujours centrées sur son intérêt propre -les autres ne sont que des objets-, et non l’intérêt prétendu de rendre service à son interlocuteur.
Ces versions successives ont cependant un fil rouge qui peut en déniaiser plus d’un : il n’est jamais en cause personnellement, « mon nom est personne », il donne toujours le nom d’un coupable, il est toujours blanc comme neige puisqu’il ne fait que rendre service… Et, soyons attentif, il n’utilise la loi qu’au service de son intérêt propre : s’agissant des ruissellements d’eaux pluviales, il ne connaît que le début du l’article 640 du code civil : « Les fonds inférieurs sont assujettis envers ceux qui sont plus élevés à recevoir les eaux qui en découlent » mais pas la suite « … naturellement sans que la main de l’homme y ait contribué » et il reprend la suite :
« Le propriétaire inférieur ne peut point élever de digue qui empêche cet écoulement »… Mais jamais l’alinea 3 qui stipule que « le propriétaire supérieur ne peut rien faire qui aggrave la servitude du fonds inférieur ».
C’est la technique du clivage, NE PRENDRE QUE DES BRIBES DE VERITE pour en faire sa propre loi.
Pour échapper à l’inévitable comparaison de ses versions successives, ce menteur pathologique doit non seulement bien mémoriser, mot à mot, ce qu’il a dit à l’un et à l’autre (rarement la même chose d’ailleurs), et surtout se montrer fouineur pour ne pas dire intrusif : toujours le premier sur le front, pour « aider » les enquêteurs avec une « bienveillance » qui les amènera … au plus loin de la vérité !
Mais un jour arrive où, pris au piège de sa propre versatilité, il doit utiliser d’autres méthodes pour s’en extirper et, pour cela, il va utiliser
L’arme fatale de la propagande : l’émotion ! l’émotion qui suscite la pitié … !
Le pôvre, va-t-on enfin pouvoir dire … Il n’y est pour rien !!!…
Vraiment ???
Nul besoin d’avoir fait le cours Florent, c’est inné chez lui.
Apparaissent alors dans sa panoplie 2 figures centrales :
● Le grand dadais, caricaturé parfois jusqu’à simuler l’idiot du village : « Je ne suis pas allé à l’école, moi, je suis perdu, je ne comprends pas » « Je suis gentil, j’ai voulu rendre service, tout simplement » …
Inversion manifeste de l’intentionnalité ! au profit de la compassion ainsi provoquée…
C’est qu’il est fort, l’animal !
Il crie alors à l’injustice, à la méchanceté d’autrui et, cela était prévu, il se lamente et se met à pleurer !
Comme le tout petit de sa Maman …
En fait, à bout de ressources théâtrales, il est réellement en difficultés pour tenir sa ligne habituelle de défenses, il se mystifie lui-même et les pleurs lui viennent le plus naturellement du monde.
Il n’a pas tout à fait tort, il n’aura jamais été que l’instrument de la volonté d’autrui ?
Mais il y a gagné ce qui échappe à son entourage :
La réussite de son jeu émotionnel lui donne la maîtrise de ses spectateurs, il entre dans la jouissance extatique de lui-même et de sa souffrance exquise, tel un Saint Sébastien criblé de flèches ou mieux, une Mater Dolorosa ?
Si les snapparazis étaient là avec leurs mitrailles, il ne leur échapperait pas ces éclairs meurtriers jetés lors de regards furtifs.
La presse en a saisi plus d’un dans les grandes affaires criminelles.
Et, s’il en était besoin, il existe un signe qui ne trompe pas : jamais un pervers n’avoue son crime.
● Par contre, quand cela ne prend plus, le danger devient réel et l’effondrement le guette, il en devient le grand malade.
1. Certains, démasqués, en meurent de maladies brusques
2. Pour d’autres, c’est un « aménagement défensif » de plus, et là, notre grand escogriffe a été fort, en simulant « les troubles de la mémoire du grand âge », dommage que ceux-ci durent depuis plus de 18 ans sans s’aggraver !
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Et maintenant, les OBLIGES et COMMENSAUX, ces acolytes qui regardent faire en jouissant souvent du malheur des autres.
Ceux à qui l’on pourra acheter des certificatifs de bonne conduite et attestations diverses.
Et le fin du fin n’est-il pas de se faire valoir avec des cadeaux tirés de l’argent et des biens des autres ?
Et de préférence des services pièges destinés à museler les éventuels témoignages ultérieurs …
L’argent n’est-il pas le nerf de la guerre ? avec ses défauts convenus de paiement ou encore ses dérivés immobiliers et la maîtrise et le pouvoir qu’il donne sur les autres ?
Tout ceci n’est pas sans rappeler les techniques collectives de chasses animales : comment isoler le plus faible pour le tuer en groupe … L’homme n’est-il pas un loup pour l’homme ? ou pire, ne serait-ce pas une insulte pour les loups, puisque la meute de loups suit avec respect le plus âgé…
Comment verrouiller ces pratiques collectives dites « au service de l’intérêt général » pour en banaliser l’illégalité ?
Il faut commencer petit, mais « qui vole un œuf vole un boeuf », à mettre les doigts dans le pot de confitures, on met le bras dans l’engrenage… et il est trop tard, le piège s’est refermé, il ne reste plus qu’à collaborer.
Le surnom d’avenue de Berlin ne trouve-t-il pas ici son sens le plus juste ?
Quelques exemples, poussés à l’extrême, pourraient en témoigner
Bien sûr, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existant ou ayant existé serait purement fortuite.
1. « Tu veux passer par le chemin ? tu dois détruire le mur, il n’est pas légal, c’est mon chemin » susurre le diable à l’innocent…
Et, une fois la chose faite : « Eh l’ami, il a détruit ton mur, tu peux l’assigner, nous demanderons à l’expert de dire que tu es le propriétaire du
chemin, et plus personne n’ira plus jamais voir ce qu’il s’y passe »
2. « Bien sûr que ces fissures n’ont rien d’inquiétant, tu peux acheter la maison… continue-t-il avec une vieille connaissance…
Et, deux ans plus tard, sur les lieux mêmes de l’inondation : « Je ne me souvenais plus que mon chemin passait derrière ; c’est vrai, tu reçois toutes les eaux d’amont, tu sais, les grandes terres agricoles. Je vais remettre mon chemin en état, mais il faut que tu me poursuive pour obtenir un titre exécutoire ».
Là encore, le réseau va fonctionner, et je serai même en copie d’un mail « Dites-moi, Maître, quand je peux commencer la remise en état du chemin ».
Paroles, paroles … Deux ans plus tard, l’eau avait continué à couler sous les ponts et dans les chemins : non seulement personne n’a rien vu, c’était « une fake news » (on n’en était plus à compter les faux en tous genres) mais, pire, ils avaient obtenu de l’expertise qu’elle attribue le chemin à d’autres -à tort bien sûr-, avant même de m’en conseiller l’achat …
3. Il est même possible d’imaginer aisément le trafic ayant précédé cet achat « Eh, l’ami, on t’a trouvé une bonne poire pour acheter ta maison pourrie. Les petits jeunes, ça les aidera à tout récupérer pour trois francs six sous quand la charpente s’écroulera sur elle. Ils n’ont pas les moyens de payer tous les travaux, il n’y a qu’à dire que chacun prendra en charge son côté de toiture. Personne ne connaît l’accès par la mezzanine, les combles ne sont pas accessibles par ailleurs… Ce sera la faute à pas de chance et, entre nous, on connaît bien le
« Je ne t’ai pas dit, mais avec tout ce qui n’est pas légal dans la maison, ils ne sont pas prêts à bouger le petit doigt si çà ne se passe pas comme prévu !… Elle compte bien avoir sa part des ventes du prochain lotissement… Pas de souci, nous sommes sur le même bateau, et tu sais bien que tu copain n’arrivait pas à la faire cracher et, quand il s’énerve, il est partisan des méthodes radicales : tu ne l’as jamais vu en colère, entre deux yeux ? A faire peur… Et puis, elle a tout compris, elle devient vraiment dangereuse et l’autre, il a une certaine expérience technique et il sait à qui demander, et je fais toujours tout ce qu’il me demande Il arrange les problèmes de tout le monde mais, c’est vrai, il n’est pas donné ».
« Pour sûr, personne ne dira jamais rien, même pas tous ceux qui ont leur maison inondée, ils ont de quoi se taire ».
Et c’est ainsi, qu’au fil des générations et de leurs enjeux fonciers et de pouvoir, les huis-clos sont en capacité de monnayer et tordre les relations qu’entretiennent ces frères ennemis, qui ne sont gentils qu’avec leurs proies, et protègent leurs acolytes en en disant le plus grand mal.
Il n’y a que les estrangers pour se faire avoir : ils croient ce qu’on leur dit. Et nous, quand on dit que la belle-sœur est égoïste, c’est pour que personne ne sache que c’est elle qui a rendu un fier service … pas très légal.
Tu as besoin de construire sur une zone artisanale ou agricole ? Vote pour moi, je m’arrangerai pour t’avoir ton permis quand je serai élu. Tu peux commencer ton chantier .. Mais l’autorisation n’est jamais arrivée alors que la maison est construite : « On te tiens ! »
Tu veux travailler pour le nouveau lotissement ? Pas de souci, nous savons que tu as travaillé au noir chez ton voisin d’en face…
Tu veux un emploi en collectivité publique ? Tu veux des aides sociales ? Ne dis pas que ta maison est fissurée de partout, surtout pas à ta voisine
Tu es mis en examen ? Je ne dénoncerai pas si tu la boucles à propos de mon gros dossier …
« Anges de la mort », narcyniques pour Nuit des longs couteaux ?