entre Section F de la Garelle et Section H Village
Une fois élucidée cette énigme où « le masculin l’emporte sur le féminin » (!), il restait à en apporter des preuves plus concrètes.
Cet îlot de maisons à la jonction entre cami d’Antonègre au nord-est et avenue de Villeveyrac au sud a subi de nombreuses divisions et mutations, auxquelles se sont ajoutées des confusions entre sections cadastrales :
- d’une part la Section F Garelle limitée à l’est par le cami d’Antonègre
- et, de l’autre côté à l’est du cami d’Antonègre, la Section H Village, surplombant la Vène en contrebas.
Certains actes sont d’ailleurs raturés, mais ils se réfèrent bien aux parcelles auxquelles nous nous intéressons aujourd’hui.
A côté de ces erreurs involontaires, nombre de ces maisons ont été longtemps cadastrées H Village peut-être pour différencier l’urbain de l’agricole ?- avant de réintégrer définitivement l’actuelle section AD de la Garelle, section F des Costes. Il en était ainsi pour la maison Charles devenue Ribes, cadastrée H 868 avant d’être nommée AD 53.
- Le site Géofoncier.fr, créé par les Géomètres Experts, permet d’identifier les parcelles pour lesquelles un document d’arpentage a été publié, et d’accéder à ce document.
Deux de ces documents d’arpentage, attestent encore de leur appartenance récente à la famille Valesque:
L’un référencé Cadastre 34165_000_169, de décembre 1970, correspondant à la maison de maître faisant face à l’arrivée du chemin des Piochs sur le cami d’Antonègre (cadre 1 sur la photo aérienne) :
- L’autre référencé Cadastre 34165_000_157, de juin 1970, pour la maison avec cour latérale sise sur l’ancienne F 205 du Cadastre Napoléon, à l’angle du cami d’Antonègre et de l’avenue de Villeveyrac (cadre 2 sur la photo aérienne)
Le « petit chemin compris dans la vente » Molière-Dupin à Isidore Reverbel du 28 novembre 1920, après son issue face à la grande propriété Valesque, n’atteint donc l’avenue de Villeveyrac que par le cami d’Antonègre, … ce qui explique l’étrange formulation de l’acte de vente.
Isidore Reverbel ne pouvait atteindre l’avenue de Villeveyrac que par le confront Valesque désigné Chambert !
2. Si le répertoire des formalités hypothécaires ne fait que souligner l’importance des biens Chambert sans les localiser précisément :
3. Ce sont finalement les registres fonciers qui confirment les origines de propriété Valesque de plusieurs des parcelles confrontant l’extrémité est du « petit chemin », notamment F 198 au nord (dont la grange Capart actuelle AD 14) et F 203 à 205 au sud.
Il suffisait, en dernier recours, de rechercher la fiche de Paul Valesque pour y trouver mention de ces parcelles :
Il coulait de source que l’achat d’une parcelle enclavée était impensable sans le moyen d’y accéder, et l’expression est de mise pour souligner que l’homme a toujours mis à profit les forces de la nature pour aménager sa peine.
Peut-on imaginer un seul instant que ce chemin ne soit pas le fruit de l’érosion naturelle par les eaux s’écoulant le long des pentes du Mont Valesque (Pioch) en direction de la Vène ?
N’est-ce d’ailleurs pas ce que mentionne le schéma du service de gestion des eaux pluviales dans ce qu’il a lui-même qualifié de « détournement des eaux du chemin des Piochs » (document personnel) ??
Le confront Chambert-Valesque ne fait-il pas que confirmer cette logique implacable, celle du chemin pluvial qui renaît maintenant de ses inondations ?
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Données complémentaires :
1. D’aucuns ont affirmé que Florian Pierre Marie GALABERT, époux de Suzanne COSTE, et père de Louis-Paul GALABERT, était le confront CHAMBERT parce que fils de Rose CHAMBERT épouse d’Etienne Joachim GALABERT.
Il a effectivement détenu la parcelle F 205 vendue le 12 octobre 1950 par les époux FABRE-DUPIN à André TROUCHE (Archives Départementales 45 Q 11 Vol 1516 – N 15)
Les GALABERT sont très nombreux à Montbazin à cette époque ; cependant, son acte de naissance le mentionne clairement comme étant né le 13 août 1853 de Jean Moïse GALABERT, époux de Marguerite Clémentine ARNAUD. Florian Pierre Marie n’a donc pas de lien de parenté, du moins direct, avec les CHAMBERT
2. Par contre, (Marie-Raphaël) Paul GALABERT époux MESTRE, mandataire de Monsieur Gustave GAY dans la vente FISQUET / GAY de 1918 (Archives départementales 45Q1|2008|103)- est le petit-fils de Rose CHAMBERT, étant né de Charles Marie Jean, frère cadet du Père Victorin GALABERT : le bien concerné le magasin rural (dit actuellement Grange CAPART / AD 14) : confront nord du chemin de la Garelle ou des Piochs, localisé par erreur en H 197p en lieu et place de la F 198p …
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