Peuchère, elle avait raison, Colette, paix à son âme !
« Fais attention, petit : ici, ils sont montés à l’envers » |
Le côté Face n’est que le masque du côté Pile !
Colette était droite dans ses bottes et pleine de bon sens.
Et, finalement, sa formule résumait à elle seule bien des théories de psychologues.
Car, de toutes les épreuves traversées jusqu’à sa mort, elle avait compris ce qu’il y avait derrière les apparences !
La vie en société exige le respect des conventions et cultive la bienséance du moins dans les apparences…
… ces apparences qui assurent la quiétude du groupe, et gare à celui qui vient la troubler …
« Si ce n’est toi, c’est donc ton frère, ou quelqu’un des tiens », disait le loup à l’agneau,
ce pauvret qu’il n’accusait que pour justifier son assassinat…
AINSI :
▪ « Je suis gentil, je rends service à tout le monde » se traduit par : « Je vais l’enfiler » (passez-moi l’expression triviale)
▪ « Je suis exemplaire, je suis un bon chrétien » se traduit par : « On me donnera le bon Dieu sans confession, je serai insoupçonnable »
▪ La générosité (menus services, bonnes actions et passe-droits, nourriture), c’est le début de la dette sans fin, c’est le piège de miel, autrement dit le début de la relation d’emprise
Il s’agit ici d’une sollicitude trompeuse : la phase de séduction, indispensable pour créer un lien de dépendance
C’est la mise en place de l’alibi par anticipation de la mauvaise action …
Et plus le propos est moral, et donc culpabilisant, plus il devient suspect !… Piège de velours et injonction de bien-pensance !
Nos politiques en savent quelque chose, que ne fait-on pas au nom du peuple !
Le Bien est en effet seul à pouvoir tout se permettre, et surtout le Mal
(à condition que cela ne se voit pas, bien sûr)
Un pour tous ? Non, tous pour UN !
Une fois cette première étape, la mise en place la façade charismatique qui rend insoupçonnable, alors tout est permis ?
Non, il faut « tenir » les « obligés », ceux qui défendront non pas votre personne peu reluisante, mais les avantages que vous lui procurez, qui sont comme autant de pièges du futur :
« si vous parlez, tout le monde saura que vous avez construit votre maison sans autorisation,
sur une simple promesse verbale que nous n’avons pas tenue … »
Un peu de travail au noir ou tout autre avantage personnel ? et vous êtes condamnés à subir en silence…
« Qui entrait dans le cercle n’en sortait plus »
Jacques ATTALI, in « En bande organisée, Mitterrand le pacte secret », de Sébastien Le Fol, Ed. Albin Michel 2023
Plus de 40 ans pour sortir du déni ? …
Voilà qui vous cimente votre réseau de « soutiens malgré eux », qui seront vos favoris, ceux qui vous mangeront dans la main et se tairont en fermant les yeux sur ce qu’il ne faut pas voir …
Le régime des prébendes .. Vieux comme la lune et « Bon appétit Messieurs » ! (Ruy Blas, de Victor HUGO)
Le temps passe, les modes changent, la religion ne remplit plus les églises, qu’à cela ne tienne, voici venu le temps des cerises :
Grands messes à Dame Natura 2000 pour Transes écologiquesEt l’Escroc est au Logis ! mais CHUT … |
Le bon peuple est-il si naïf qu’il ne comprendrait pas que l’excès publicitaire ne peut qu’être suspect ?
Mais nous éviterons le sujet qui fâche tant de rudes travailleurs de la lagune de Thau, l’argent des campagnes publicitaires ne
tuera ni les norovirus ni les dinophysies tant que courent les eaux usées en liberté …
Et si on en venait aux seules réalités des faits et des preuves ???LE FOND ET PAS LA FORME ! |
MAIS … qui a dit « on ne sait jamais ce que vous réserve le passé … ???
QUAND LES MASQUES TOMBENT : c’est en effet l’heure de tous les dangers
▪ Danger de l’effondrement narcissique du pervers, car il ne vit que de sa réputation sans fondement
▪ Danger de meurtre pour la victime qui dévoile l’envers du décor, et qu’il faut faire taire à tout prix
1. Les modalités de défense de la perversion :
▪ La dénégation, ou mensonge conscient : « il n’y a rien de vrai dans tout ceci »
▪ La stigmatisation de la personne qui révèle : « elle est folle », « c’est un complotiste, un ultradroite ou équivalent »
▪ L’évitement en faisant l’idiot du village : « je ne comprends pas », « je n’ai pas fait de grandes études » , voire la simulation de troubles de la mémoire du grand âge, avec force larmes de crocodiles !… LA FORME SANS LE FOND !
▪ L‘inversion accusatoire, attribution à autrui de ses propres torts : « c’est pas moi, c’est l’autre »
▪ L’auto-valorisation par l’alibi charismatique, voire des médailles (en chocolat ?) : « Moi qui suis si gentil, si dévoué qui rend service à tout le monde, dans le souci du bien commun …. »
▪ Bien sûr, la banalisation : « ce n’est pas grave, c’est du passé » et la demande d’annulation « il faut pardonner » …
▪ Et comment faire résonner en sa faveur le « chœur des vierges » du réseau relationnel, Canard soumis inclus?!
2. Les tentatives de meurtre de la victime
Les enquêtes sont devenues de plus en plus scientifiques et, à moins de blocages administratifs ou autres, un cadavre fourmille d’indices quand sa disparition pure et simple a échoué.
La mort se doit donc d’être donnée de manière beaucoup plus « civilisée » si j’ose dire, du moins dans le respect de l’alibi charismatique qui vise à donner le bon Dieu sans confession.
Que de grands criminels n’ont jamais avoué leurs crimes pour maintenir le mythe de leur sainte innocence et la perfection de leur image sociale. Quoi alors de plus indispensable que le coup fatal soit porté par un autre ou imputé à un simple accident de nature à enterrer définitivement le cadavre, et l’affaire du même coup?
L’idéal n’est-il pas de pouvoir conclure à une mort naturelle ? de vieillesse ? … parfois activée par divers produits ou médications excessives provoquant chutes et traumatismes fatals …
Et le fin du fin : le suicide provoqué ?… La victime qui se donne la mort elle-même, à bout de violences psychiques sournoisement répétitives et accumulées …
Les processus de harcèlement moral sont bien connus :
▪ La non réponse, forme de meurtre psychique du demandeur, et qui maintient l’attente et entretient l’emprise quand elle ne provoque pas des réactions d’humeur de la victime : ce qu’il sera alors facile de lui reprocher en l’accusant de troubles du comportement ou autres babioles
C’est le processus de sadisation qui place l’autre en position de « mauvais objet ».
Et là, la meute va s’acharner dans l’ombre…
Le fameux Bouc émissaire que la collectivité devra sacrifier pour que tout puisse continuer… un temps du moins André TROUCHE y aura laissé sa santé et sa vie… sans pouvoir protéger les siens.
▪ La diffamation occulte par stigmatisation collective : « Elle est folle » et, bien pire, « Elle était déprimée, elle était malade » … avec une commisération de bon aloi « la pauvre, elle était trop fragile »
▪ Et, comme déjà cité, la banalisation : « c’était pour rire, ce n’était pas méchant »
Il faut y ajouter les menaces sous forme d’anticipations négatives pouvant légitimer l’alibi :
« Elle conduit mal, elle va avoir un accident »
La vigilance s’impose, et le contrôle sécuritaire permanent !
Un accident est si vite arrivé, et souvent facilité par l’épuisement moral du harcelé.
Et comment savoir si le pendu a agi par lui-même ?
L’empoisonnement est aussi une forme discrète de meurtre : comment soupçonner toutes ces menues offrandes alimentaires ?
BREF , comme chacun sait :
Qui fait l’ange fait la bête
Et l’Enfer est pavé de bonnes intentions
La morale et toutes les formes de catéchismes ne font que tenter de limiter les pulsions meurtrières des rivalités humaines, envie et jalousie, jusqu’au meurtre ?
« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn » ( La Légende des Siècles, Victor Hugo)